Patrick Mercier

Patrick à la guitare rythmic et solo, et au chant

dit Ch’tiPépère

Cours Moyen 2ème année, j’ai comme maître d’école Monsieur Millet, accessoirement directeur de l’école Malfilâtre à Hérouville Saint Clair, mais surtout féru et passionné de Musique.

Exigent, dur en discipline, mais passionnant, il nous amène avec mes camarades, fin du mois de juin 1974, munis de nos flûtes soprano et alto, un ou deux violons, un orgue et une batterie, à jouer devant nos familles et ses confrères académiques… Pas peu fiers les gamins, du rendu, d’entendre les applaudissements de la salle entière, et du regard reconnaissant de notre enseignant.

Dès lors, à la rentrée suivante, maman m’inscrit au Conservatoire de Caen. Duraille le basson au premier abord, mais c’est un instrument que j’ai fini par apprivoiser, voire même apprécier. Pas la clé de FA par contre, qui elle, a eu raison de moi.

D’autant plus que vers 13 ans, après avoir piocher dans la boite à disques de mes parents, mes oreilles commencent à vibrer sur Bill Haley et ses consœurs. Puis la révélation pour mes 14 ans : Status Quo, Deep Purple, Led Zeppelin … Le Rock, la distors … Le son, le vrai. Rien d’autre à dire, c’était évident.

Alors le conservatoire, Pfffff ! Plutôt les cours de batterie à « Bonaventure » rue froide à Caen pendant 2 ans, et l’envie de monter un petit groupe avec mon frère Franck à la bass, un pote de la patinoire un autre Franck à la guitare, et Gilles un pote de pote chanteur ou brailleur selon.

Le but ? Faire du AC/DC, le premier, le vrai, celui de Bon Scott. Le groupe s’appelle « Contact » et joue dans une remise agricole à Saint Aignan de Cramesnil (et ouais). Pas une maison à 1 km à la ronde, mais on fait tellement de bruit qu’il n’est pas rare que des riverains rappliquent… Bons souvenirs. Pendant les répétitions, mon adorée, ma future petite femme révise ses cours dans la voiture … Je me demande encore aujourd’hui comment elle pouvait y parvenir.

A 17 ans le groupe se sépare, et de rage, j’échange ma batterie contre une guitare électrique Ibanez et un ampli. C’est donc en autodidacte et les mauvaises habitudes qui vont avec 😉 que je pratique ce qui va devenir mon instrument, mon truc à moi.

Puis, 1997 et vient la rencontre lors d’une formation informatique : Rémi qui allait devenir le Dehli Lama et Stéphane le Toutou9. Par la suite en 2004, au mariage de l’un (Rémi), l’autre et moi avons décidé de jouer ensemble, jusqu’à ce que l’histoire des z’Amuzikos commence… Mais ça, c’est une autre histoire !

Ch’tiPépère, article diffusé le 29/07/2018

 

Retour aux Muzikos

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *